GraNews image de profil GraNews

Un éducateur en disgrâce est sur le point de disparaître.

Geraldine Rauch, 41 ans, présidente de l'université technique de Berlin, risque d'être licenciée après avoir admis avoir aimé des messages antisémites. Des initiés de l'université et du gouvernement affirment qu'elle pourrait avoir des difficultés à rester à son poste en raison de cet incident.

Inacceptable de l'avis des initiés de l'université et du gouvernement : Geraldine Rauch, présidente...
Inacceptable de l'avis des initiés de l'université et du gouvernement : Geraldine Rauch, présidente de l'Université technique de Berlin

Un sentiment antisémite ? "Je suis à bord ! - Un éducateur en disgrâce est sur le point de disparaître.

La sénatrice berlinoise chargée des sciences, Ina Czyborra (57, SPD), a déclaré que les excuses publiques de M. Rauch n'étaient pas suffisantes. L'université technique (TU) doit discuter de la question plus avant au sein de ses comités : "L'objectif est de protéger la TU, la scène scientifique berlinoise et l'État de Berlin.

Le Conseil central des Juifs s'est montré encore plus critique après les aveux de Rauch. Le président Josef Schuster (70) a qualifié les excuses du président de l'université, qui avait disparu pendant 36 heures, de "peu crédibles" et basées sur des "excuses".

La déclaration ferme du présidium de l'université a été extrêmement controversée. Les vice-présidents ont parlé d'une "grave erreur" et l'ont comparée à l'époque nazie, où l'université était "influencée par l'idéologie antisémite".

La position explosive du présidium de l'université est en effet très controversée. Les vice-présidents l'ont qualifiée de "grave erreur" et l'ont comparée à l'époque nazie, où l'université était "influencée par des idées antisémites".

Selon le "Tagesspiegel", Mme Rauch a également été invitée en interne à "démissionner rapidement de son poste". C'est ce qui ressort d'un courriel envoyé au président de l'université et à d'autres membres de la TU. L'accusation est grave : Mme Rauch avait "gravement porté atteinte à la TU, à la capitale scientifique de Berlin et à la science en général" par ses propos antisémites.

Pour l'historien Peter Hoeres (53 ans, Université de Würzburg), la démission de Mme Rauch est nécessaire. Son raisonnement repose sur le fait que "son présidium a clairement pris position contre elle". De plus, Mme Rauch "a installé un chercheur controversé sur l'antisémitisme, Uffa Jensen, qui a tenté de la disculper". Cependant, même lui "n'a pas réussi complètement".

Après une longue pause, le président de l'université, M. Rauch, s'est exprimé mercredi après-midi et a reconnu avoir aimé des contenus antisémites sur X (Twitter). Parmi ces messages figurait une photo représentant le Premier ministre israélien Netanyahou avec des croix gammées. Comparer Israël au régime nazi est considéré comme un acte antisémite flagrant.

Mme Rauch a déclaré que les messages avaient un "contenu antisémite". Elle a admis que la photo de Netanyahou avec des croix gammées "n'avait pas reçu suffisamment d'attention". Toutefois, il ressort clairement de sa déclaration que Mme Rauch a l'intention de rester présidente de l'université.

La sénatrice Czyborra (SPD) attend de la TU Berlin qu'elle donne suite au scandale entourant le président Rauch
Appel à la répression des islamistes et des personnes qui haïssent les juifs dans les universités de Berlin : Kai Wegner, maire de Berlin

Lire aussi:

Source:

GraNews image de profil GraNews
Analyste chez GraNews, je dévoile les secrets des paris sportifs avec des astuces et des insights pour gagner.