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L'Italie a l'intention d'imposer une taxe sur les jeux d'argent pour lutter contre Corona.

L'administration italienne souhaite créer un fonds de sauvetage pour le sport d'élite, financé en partie par une nouvelle taxe sur les paris. Le secteur s'y oppose.

On ne sait toujours pas quand les encouragements reprendront dans les stades italiens.
On ne sait toujours pas quand les encouragements reprendront dans les stades italiens.

L'Italie a l'intention d'imposer une taxe sur les jeux d'argent pour lutter contre Corona.

Face aux défis posés par la crise du coronavirus, le gouvernement italien propose d'établir un fonds de sauvetage pour la ligue de football Serie A. Pour ce faire, il prévoit d'imposer une nouvelle taxe sur les paris, en utilisant 0,75 % des revenus des paris sportifs. Pour ce faire, il prévoit d'imposer une nouvelle taxe sur les paris, à hauteur de 0,75 % des revenus des paris sportifs. Cette mesure a suscité des réactions négatives de la part des opérateurs, qui craignent une augmentation du marché noir. Voyons comment les choses pourraient évoluer.

Cette année, le secteur des paris sportifs légaux en Italie a engrangé des revenus d'une valeur impressionnante de 14 milliards d'euros. Ces revenus élevés pourraient contribuer de manière substantielle au fonds de sauvetage, que le gouvernement espère alimenter à hauteur d'au moins 100 millions d'euros par an. Toutefois, ce plan a suscité de vives objections de la part des bookmakers agréés. Ils ressentent déjà les effets dévastateurs de l'arrêt des sports de haut niveau. Ils affirment qu'une taxation supplémentaire met en péril l'activité des "paris sportifs légaux".

La pandémie a eu un impact considérable sur les secteurs du sport et des jeux d'argent en Italie. Le chiffre d'affaires global des paris a chuté de 90 % en raison des annulations et des reports. Les bookmakers terrestres et en ligne ont tous deux été durement touchés, ce qui s'est traduit par des millions d'euros de pertes.

Les opérateurs de paris légaux doivent déjà supporter une charge fiscale importante. Début 2019, les opérateurs terrestres ont subi une augmentation de leur taxe de 18 % à 20 % sur le produit brut des jeux (PBJ). L'objectif était de ramener le déficit budgétaire du pays de 2,4 % à 2,04 % d'ici 2021. Simultanément, le taux d'imposition des paris sportifs en ligne réglementés est passé de 22 % à 24 %. Inutile de dire que des protestations se sont élevées. Les opérateurs ont fait valoir qu'ils étaient "considérablement affectés" par les coûts supplémentaires. Par exemple, l'un d'entre eux, Playtech, propriétaire de Snaitech, a prévu que son bénéfice ajusté avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (EBITDA) pour 2019 pourrait diminuer d'environ 25 millions d'euros.

Les implications à long terme de l'épidémie de virus sur le secteur sont incertaines à ce stade, mais il est évident que les bookmakers italiens subissent actuellement des pertes considérables. En seulement deux mois, les revenus des paris sportifs en ligne pour les 18 premiers bookmakers ont chuté de 80 millions d'euros en février à 45,6 millions d'euros en mars, ce qui indique que les revenus ont presque diminué de moitié par rapport à l'année dernière. Le segment de la vente au détail a été encore plus touché, avec une baisse de 74 %, passant de 98,6 millions d'euros en février à 25,9 millions d'euros en mars. Le marché s'attend à d'autres baisses "spectaculaires" au cours des prochains mois.

Alors même que les bookmakers demandent un allègement fiscal, le gouvernement fait des pieds et des mains pour sauver le sport. Il s'inquiète particulièrement pour la Serie A, qui risque de perdre plus de 700 millions d'euros si le championnat n'a pas lieu. La Serie A avait déjà demandé un coup de pouce financier au gouvernement. Gabriele Gravina, président de la Fédération italienne de football (FIGC), a expliqué que "le football doit sortir proprement de cette situation compliquée". Giuseppe Conte, le Premier ministre, a annoncé que le championnat se poursuivrait à partir de la fin du mois de mai. Cependant, aucun accord concret n'a été conclu. Vincenzo Spadafora, le ministre des sports, a déclaré qu'il ne souhaitait pas fixer de calendrier pour l'instant.

Afin de reprendre les matches le plus rapidement possible, même les matches fantômes, la Serie A collabore avec des politiciens pour effectuer des tests approfondis sur les joueurs. Elle a également présenté des propositions pour contrer les effets à long terme du virus, comme la levée de l'interdiction de la publicité et du parrainage des paris, imposée en 2019. La Serie A estime que cette mesure pourrait générer des millions de recettes et favoriser une trésorerie rapide. Cependant, la levée de l'interdiction de la publicité n'est qu'une des nombreuses solutions potentielles envisagées à l'heure actuelle. Pour l'heure, les montagnes russes de ces développements se poursuivent.

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Source: www.onlinecasinosdeutschland.com

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Analyste chez GraNews, je dévoile les secrets des paris sportifs avec des astuces et des insights pour gagner.