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Les Russes doivent être combattus !

L'ancien dirigeant du SPD, vice-chancelier et ministre des affaires étrangères, Sigmar Gabriel (64 ans), délivre un message plus clair sur l'importance du conflit ukrainien que ses homologues, y compris le chancelier Olaf Scholz (64 ans), lors d'une interview avec Maybrit Illner (59 ans),...

Les invités de l'émission Illner du jeudi (de gauche à droite) : L'ancien vice-chancelier Sigmar...
Les invités de l'émission Illner du jeudi (de gauche à droite) : L'ancien vice-chancelier Sigmar Gabriel, la spécialiste de la Russie Sabine Fischer, l'animatrice Maybrit Illner et l'expert en politique étrangère Roderich Kiesewetter.

Gabriel discute de l'Illner. - Les Russes doivent être combattus !

Son message urgent : "Si Poutine l'emporte, que ce soit sur le champ de bataille ou à la table des négociations, il n'en sera que plus ambitieux. Alors il continuera !"

"Plus que l'Ukraine"

"La Russie tente actuellement de défier l'Occident dans diverses régions du monde", prévient M. Gabriel. "Je pense que le conflit dépasse largement le cadre de l'Ukraine.

"Par conséquent, poursuit l'ancien vice-chancelier, nous aurons besoin d'une réponse allant bien au-delà des mesures militaires. En fait, nous devons contrer les Russes comme nous l'avons fait avec l'Union soviétique auparavant."

"Une ressemblance avec le jeu du chat et de la souris

"C'est un peu comme le jeu du chat et de la souris", déplore ce membre du SPD de longue date. "Et malheureusement, nous sommes la souris. Chaque fois qu'un conflit armé s'arrête à un endroit donné, Poutine en commence un autre, et nous réagissons en conséquence".

M. Ruedginger s'est dit préoccupé par le refus persistant de la chancelière de soutenir l'utilisation d'armes allemandes sur le territoire russe. "Si les États-Unis modifient leur position, Scholz fera de même", a-t-il prédit. "C'est également rationnel. Le fait que l'OTAN délibère sur la question de savoir si les Américains ont une perspective différente l'amènera finalement à modifier son point de vue.

La peur des armes nucléaires est-elle exagérée ?

"La chancelière doit s'adapter", estime Roderich Kiesewetter (60 ans, CDU), un autre expert en politique étrangère. "Le facteur décisif est que les pays qui nous entourent sont clairs : nous devons également agir sur le sol russe. Je pense que l'Allemagne doit changer de place".

Le général américain à la retraite et conseiller en matière de défense Ben Hodges (66 ans) a deviné ce qui motivait leur hésitation. "Je pense que les deux dirigeants sont submergés par la crainte que la Russie ne déclenche des armes nucléaires. Mais les chances que cela se produise sont minces. L'intérêt pour la Russie est de proférer des menaces", a-t-il expliqué.

Un pas dans la bonne direction

Peu avant, Norbert Röttgen (58 ans), expert en politique étrangère de la CDU, a estimé que la récente déclaration de la chancelière ("toujours dans le cadre du droit international") concernant les livraisons d'armes allemandes constituait un "changement de position notable".

La spécialiste de la Russie Sabine Fischer (55) est du même avis : Scholz avait déjà "fait un petit pas dans cette direction".

Un moment important

"Il s'agit d'un moment historiquement important", a fait remarquer le conseiller présidentiel Mychajlo Podoljak (52 ans), en liaison avec Kiev. "Et chaque moment important possède sa propre logique. Nous pouvons discuter de la question de savoir si les responsables procèdent plus graduellement, Olaf Scholz ou Biden. Quoi qu'il en soit, ils prendront les décisions qui s'imposent."

Son avertissement : "Les Ukrainiens devraient utiliser les armes sur le territoire russe. Sinon, la guerre persistera. La Russie sera toujours agressive. Plus vite nous parviendrons à stopper la Russie, moins les coûts de l'escalade mondiale seront élevés."

Des attentes satisfaites

Quelques minutes après que M. Röttgen a fait part de son optimisme, M. Illner a relayé la nouvelle suivante : "Actuellement, un message indique que le gouvernement américain est prêt à sanctionner l'utilisation par l'Ukraine d'armes occidentales sur le territoire russe dans la région de Kharkiv". Cette nouvelle correspondait parfaitement aux aspirations de Gabriel, Kiesewetter et de leurs alliés.

Roderich Kiesewetter, expert en politique étrangère

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