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Les établissements de jeux allemands doivent fermer leurs portes.

La fermeture des salles de jeux en raison de la pandémie de COVID-19 a été validée par une décision de justice. 24 chiffres d'affaires ont demandé une aide urgente à Cologne.

L'arrêt de la Cour s'applique aux salles de jeux, aux casinos et aux salles de paris.
L'arrêt de la Cour s'applique aux salles de jeux, aux casinos et aux salles de paris.

Les établissements de jeux allemands doivent fermer leurs portes.

Le tribunal de Cologne a décidé que la fermeture des salles de jeux allemandes pour empêcher la propagation du coronavirus était légale. 24 demandes d'urgence émanant de différents opérateurs ont été rejetées. La pandémie de coronavirus n'a pas seulement provoqué un déclin de l'industrie des jeux terrestres en Allemagne ; voici une mise à jour.

Conformément à la loi sur la protection contre les infections

Selon la décision du tribunal administratif de Cologne, les salles de jeux allemandes peuvent être fermées pour lutter contre la pandémie de Covid-19. Vingt-quatre exploitants ont tenté d'intenter une action en justice contre le gouvernement au sujet des ordres de fermeture. Ils n'ont toutefois pas obtenu gain de cause : "La fermeture des salles de jeux pour empêcher la propagation du coronavirus est légale", indique la décision du tribunal.

Les 24 appels urgents provenaient de 16 municipalités, dont Cologne, Bonn, Leverkusen et Brühl, où la procédure de fermeture des salles de jeux, des casinos et des salles de paris a été engagée en vertu de la loi sur la protection contre les infections. Les exploitants estiment que les fermetures sont "disproportionnées", compte tenu des efforts déployés pour assurer la sécurité dans les établissements.

Réaction des exploitants de salles de jeux

Les exploitants ont présenté plusieurs arguments à l'appui de leur demande. Ils ont fait valoir que les salles de jeux diffèrent des établissements de restauration. En outre, les dispositions légales prévoient déjà une distance minimale entre les machines de jeu. Les exploitants ont également invoqué le nouveau traité interétatique sur les jeux de hasard, qui prévoit des règles plus strictes pour les salles de jeux.

Les machines de jeu sont équipées d'écrans d'intimité destinés à empêcher la transmission du coronavirus. Les employés étaient censés désinfecter les machines régulièrement, en utilisant des gants et des masques. En outre, "les salles de jeux sont des locaux relativement spacieux", ce qui diminue le risque. Néanmoins, le tribunal de Cologne n'a pas accepté ces arguments en raison de la gravité actuelle de la pandémie - l'Allemagne a enregistré plus de 24 436 infections.

Arguments des avocats

En revanche, les avocats ont contesté les affirmations des exploitants en citant des observations récentes de l'Institut Robert Koch. Le fait que le nouveau virus se propage par contact social et nécessite une "distanciation sociale" est incontesté et exige des "contre-mesures énergiques". La fermeture des lieux de loisirs, comme les salles de jeux, est l'un des moyens les plus efficaces d'atteindre cet objectif.

L'objectif est de ralentir la progression de l'infection afin d'éviter que le système de santé ne soit surchargé. Les salles de jeux peuvent être comparées à d'autres lieux de loisirs comme les théâtres ou les cinémas et donc fermées "pour des raisons valables". Indépendamment de la distance minimale entre les machines, "les contacts sociaux font partie intégrante de la fréquentation des salles de jeux".

En raison de l'imprévisibilité du virus et du risque élevé d'infection, les efforts des exploitants ont été jugés "insuffisants". La considération primordiale était la "protection efficace de la santé publique", qui prime sur les intérêts économiques des entreprises à poursuivre leurs activités. Les remarques du tribunal laissent entrevoir une aide financière de l'État, destinée à atténuer les menaces existentielles posées par les fermetures.

Les exploitants peuvent faire appel. Toutefois, compte tenu de la situation désastreuse, il est peu probable que les appels soient entendus dans un avenir proche. Des procès relatifs à des jeux d'argent ont déjà été reportés, comme à Bad Homburg, parce que les parties concernées appartenaient à la catégorie à haut risque.

Impact sur l'industrie du jeu

Le coronavirus a touché tous les grands marchés européens des jeux d'argent terrestres. Les bookmakers ont été particulièrement touchés par la suspension de tous les événements sportifs. Il y a deux jours, les sociétés de paris britanniques Flutter et GVC ont publié des notifications de pertes se chiffrant en millions. En Italie, la Serie A a demandé la levée de la suspension du parrainage des paris, prévoyant des pertes supérieures à 700 millions d'euros.

Les effets de la pandémie se manifestent également dans le secteur des jeux terrestres en Autriche. L'entreprise publique Casinos Austria a récemment annulé tous les événements, et les opérations de jeu dans douze casinos ont été suspendues au moins jusqu'au 13 avril. Selon le Kronen Zeitung, plus de 2 000 employés ont été mis au chômage technique. La sécurité du personnel et des clients est la priorité absolue.

Depuis la semaine dernière, la région du Nevada où se déroulent les jeux d'argent subit de graves contraintes dues à la pandémie. La fermeture des casinos de Las Vegas, qui durera au moins 30 jours, touchera 334 établissements. Le gouverneur Steve Sisolak l'a qualifiée d'"ampleur inédite". L'American Gaming Association (AGA) demande une aide financière au Congrès.

Alternative aux jeux d'argent en ligne

De nombreux fournisseurs voient leurs bénéfices augmenter grâce à leurs divisions de jeux en ligne pendant la crise. Des sociétés comme GVC et Playtech ont annoncé leur intention d'utiliser leurs divisions iGaming pour compenser leurs pertes importantes. Toutefois, les opérateurs ont été mis en garde contre les campagnes publicitaires déloyales. L'UKGC britannique et la KSA néerlandaise interdisent en toutes circonstances les promotions portant le slogan "sans Corona" (ou similaire).

Le représentant de la KSA, René Jansen, indique que des cas similaires se sont produits aux Pays-Bas. Certaines entreprises non autorisées profitent du problème de santé mondial pour promouvoir leurs services à l'aide de slogans publicitaires ciblés. En réponse, l'autorité s'est engagée à sévir contre ces efforts de marketing. Pour l'instant, on ne sait pas s'il y aura d'autres cas de ce genre.

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Source: www.onlinecasinosdeutschland.com

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