Un dessin a été inséré sur un objet. - Un joueur de l'AS Monaco fait l'objet d'une sanction disciplinaire sévère à la suite d'un incident homophobe.
Chaque choix a des répercussions.
Que s'est-il passé ? Lors de la dernière journée de la Ligue 1 française, la ligue s'est prononcée contre la discrimination sexuelle. En signe de solidarité, chaque équipe a arboré un petit logo circulaire sur la poitrine. Ce logo comportait le mot "Homophobie" barré en rouge et "Football" écrit en dessous.
Presque tous les joueurs et toutes les équipes ont suivi les instructions de la ligue, à l'exception de Camara, qui a choisi de dissimuler le symbole avec du ruban adhésif blanc. Il était également absent de la photo d'équipe.
Après le match, M. Camara, 24 ans et originaire du Mali, a confirmé son choix de ne pas soutenir les actions de lutte contre l'homophobie. La ministre française des sports, Amélie Oudea-Castera, s'est donc prononcée en faveur des sanctions les plus sévères possibles à l'encontre du joueur de l'AS Monaco.
Dans de nombreux pays influencés par la culture musulmane, les individus sont persécutés et punis pour leur homosexualité. Si l'homosexualité n'est pas illégale au Mali, il n'existe aucune protection juridique contre la discrimination. La Fédération malienne de football soutient les actions de Camara.
Le directeur sportif de Monaco, Thiago Scuro, a déclaré : "Nous comprenons la décision de la ligue. Nous ne ferons pas appel. En tant que club, nous ne sommes pas d'accord avec ce qu'il a fait".
Outre Mohamed Camara, le Nantais Mostafa Mohamed n'a pas participé au dernier match de la saison. Il s'agit d'une répétition de ses actions de l'année précédente. La ligue n'avait pas le pouvoir de le sanctionner puisqu'il n'avait pas mis les pieds sur le terrain. C'est son club qui lui a infligé une amende.
L'ancien joueur de Schalke, Nabil Bentaleb, de Lille, a également fait l'objet d'une attention négative. Avant le match, il a retroussé ses manches pour éviter de poser pour une photo.
Camara a été transféré du RB Salzbourg à Monaco à l'été 2022 pour un montant de 15 millions d'euros. Aujourd'hui, c'est un tout autre sujet qui fait la une des journaux.
