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"Quel est le problème, monsieur ?"

À Berlin, une fois de plus, les militants pour le climat suscitent des tensions qui font que même un agent des forces de l'ordre se sent dépassé par la situation.

"Quel est le problème, monsieur ?"

Un policier berlinois proteste contre la crise environnementale - "Quel est le problème, monsieur ?"

Un samedi matin, sur la route du pont Moltke reliant le quartier gouvernemental à la gare centrale, des militants pour le climat se sont assis et allongés, perturbant la circulation. Les autorités ont annoncé par radio qu'ils devaient quitter les lieux et transférer leurs manifestations sur le trottoir.

Malgré la consigne de quitter les lieux, les manifestants écologistes rebelles ont persisté sur la route, dissuadant les nombreux policiers qui gardaient le périmètre. L'un des officiers ne semblait pas satisfait de la situation.

Plus tard, des vidéos partagées par les manifestants écologistes ont révélé cet échange tendu : On y voit un agent des forces de l'ordre faire face à un militant hostile, lui lançant "Ne t'assieds pas ici !". L'agent s'emporte alors : "Qu'est-ce qui ne va pas chez toi, mec ? Vous comprenez ça ?"

Cependant, l'agent agacé ne s'est pas contenté de crier.

"Vous devriez avoir honte !"

Polizisten in

Il s'approche à nouveau de l'homme sur l'asphalte : "Oui, vous êtes tellement ignorant, ce n'est pas normal, mec ! Vous devriez avoir honte." Puis le policier s'éloigne de lui et s'adresse aux passants qui se sont rassemblés autour de la manifestation : "Est-ce que tout le monde peut se taire, s'il vous plaît !"

L'annonce du policier a trouvé un écho favorable auprès de certains spectateurs, qui ont applaudi et applaudi : "Appelez une grue et remorquez-le."

Dans l'après-midi de ce jour, les autorités ont confirmé que seule une petite partie du groupe, qui comptait environ 60 militants, avait respecté l'ordre de se déplacer. Elles devaient maintenant déterminer l'identité des manifestants restants.

En ce qui concerne l'échange houleux entre le policier et le militant, le porte-parole de la police, Martin Halweg, a déclaré lors d'une interview : "Il s'agit essentiellement d'une menace. On n'a cessé de dire à l'homme de quitter la route".

Während Beamte einen Klima-Radikalen von der Straße tragen, liegt ein Mann noch auf dem Boden. Er wurde kurz zuvor von einem Polizisten angeblafft

La réponse de l'activiste climatique a été surprenante. En rampant sous une voiture de police, il s'est positionné maladroitement et a fini par s'allonger avec une grande partie de son corps et de sa tête sous le pare-chocs. Cet acte l'a mis en danger.

Le porte-parole a conclu en mentionnant : "Nous examinons actuellement l'usage linguistique de l'agent pour vérifier s'il était standard et formel. Cependant, aucun comportement illégal n'est évident à ce stade".

Les manifestants écologistes s'étaient rassemblés ce jour-là pour le blocus afin de dénoncer, entre autres, un acte d'accusation les visant pour avoir formé un réseau criminel. Le ministère public de Neuruppin avait déclenché cette procédure judiciaire au début de la semaine, en se concentrant sur cinq membres de la "dernière génération". Cette accusation est motivée par une série d'attaques contre la raffinerie de pétrole PCK à Schwedt, dans le nord-est du Brandebourg, le principal aéroport international - BER - et le musée Barberini à Potsdam entre avril 2022 et mai 2023.

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Source: symclub.org

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