Chancellor est aujourd'hui associé à l'expression "autisme". - Présente ses excuses à Strack-Zimmermann
Un autre jour, le célèbre candidat européen, le chancelier Olaf Scholz (65, SPD), a publiquement parlé de la candidate européenne du FDP, Christiane Strack-Zimmermann (51), comme d'un dictateur sévère aux comportements quasi robotiques. Par la suite, jeudi, elle a décidé de présenter ses excuses, non pas à la chancelière, mais aux personnes touchées par la maladie.
Elle a reconnu son erreur en s'emportant et en faisant une comparaison qui a blessé les personnes atteintes d'autisme. Elle s'est excusée d'être allée trop loin dans ses propos et du trouble qu'ils ont causé. "Cela me fait beaucoup de peine et j'en suis désolée. Je suis en contact avec de nombreuses personnes qui ont été touchées".
Malheureusement, il est trop tard, car les réactions ont été nombreuses, et la question reste posée : L'Eurofighter va-t-il faire chuter son propre FDP ?
Ses propres partisans sont également inquiets. Ils estiment qu'en attaquant les autres de la sorte, ce ne sont pas les adversaires du parti qui sont lésés, mais bien le parti lui-même.
À l'heure actuelle, malgré une campagne coûteuse et de grandes affiches de campagne avec le chef du parti, le FDP n'obtient que 4 % dans les sondages, soit une baisse de 1,5 % par rapport aux précédentes élections européennes de 2019. Bien qu'il n'y ait pas de seuil de 5 % aux élections européennes, le FDP enverrait alors moins d'eurodéputés à Bruxelles.
Connu, mais pas populaire
Binkert, le sondeur de l'INSA, affirme qu'en raison de son comportement, Mme Strack-Zimmermann gagne en notoriété, mais pas nécessairement de manière positive.
Les chiffres actuels de l'INSA en sont la preuve. Mme Strack-Zimmermann jouit d'un taux de notoriété de 88 % (un "chiffre respectable"), mais seulement 16 % des personnes interrogées ont une opinion positive d'elle - deux fois plus (32 %) ont une opinion négative de Mme Strack-Zimmermann. "Ce qui est particulièrement inquiétant, c'est que cette façon de s'exprimer ne trouve pas d'écho favorable auprès des futurs électeurs du FDP issus de la classe moyenne", explique M. Binkert, le patron de l'INSA. Et cela peut avoir un impact négatif sur le parti dans son ensemble.
Une autre enquête de l'INSA montre en outre que même au sein de la base électorale du FDP, Mme Strack-Zimmermann n'occupe pas la première place parmi les hommes politiques les plus appréciés. Le ministre de la défense Boris Pistorius (64 ans, SPD) arrive en deuxième position. "Un politicien du parti adverse est en fait plus admiré qu'un membre de votre propre parti", conclut M. Binkert. Ce n'est pas du tout un début prometteur.
Lire aussi:
- Schalke s'apprête à changer radicalement
- Israël mène des frappes aériennes à Rafah, au mépris du verdict de la CIJ ; des pourparlers en vue d'un cessez-le-feu se profilent à l'horizon.
- Une évolution choquante dans la NBA !
- Elle excelle dans l'art de se prendre en photo.
Source: