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Les partis d'extrême droite de l'UE expulsent l'AfD.

L'AfD est désormais mise à l'écart par les partis d'extrême droite européens.

Semaine noire pour Alice Weidel, leader de l'AfD, ici lors d'une interview télévisée en marge de la...
Semaine noire pour Alice Weidel, leader de l'AfD, ici lors d'une interview télévisée en marge de la conférence européenne du parti à Magdebourg (juillet 2023), où Maximilian Krah a été choisi comme candidat principal.

Le Pen et Meloni réfutent la position de Weidel. - Les partis d'extrême droite de l'UE expulsent l'AfD.

Une personnalité du groupe de droite ID au Parlement européen a demandé la révocation de tous les eurodéputés de l'AfD. Cette nouvelle a été communiquée dans un document envoyé à tous les membres du groupe.

La controverse impliquant Maximilian Krah (47 ans, alias "Schampus Max"), tête de liste de l'AfD, s'est aggravée. Dans une interview préoccupante, il a banalisé les atrocités commises par les SS meurtriers d'Hitler.

SPIRITED : Pour les dures à cuire de la droite européenne, dont la première ministre italienne et dirigeante des "Fratelli d'Italia", Giorgia Meloni, et la candidate à la présidence française, Marine Le Pen, la dirigeante de l'AfD, Weidel (45 ans), n'est plus une interlocutrice convenable. Ils ont coupé les ponts avec elle.

Marine Le Pen ne supporte pas d'être vue avec Weidel

Cet incident a déclenché un ultimatum : Mme Le Pen a adressé un avertissement injuste à Mme Weidel lors d'une réunion confidentielle à Paris en février. Si Weidel commettait un autre faux pas similaire à la conférence de Potsdam sur la "remigration" et à la nappe de l'AfD au niveau européen, les liens avec le parti seraient rompus.

Mme Le Pen a refusé catégoriquement d'être photographiée avec le chef du parti allemand. Une vidéo de la chaîne ZDF révèle que Mme Weidel a dû attendre plusieurs minutes dans un restaurant parisien que Mme Le Pen quitte les lieux avant de partir elle-même. En outre, la tension s'est accrue lorsque Weidel a expulsé son orateur, qui était présent à la réunion extrémiste de Potsdam. En outre, Mme Le Pen a remis une lettre dans laquelle elle désigne les médias comme responsables de la mauvaise presse et des "erreurs de traduction".

"L'AfD s'engage dans une controverse après l'autre. C'est un mouvement qui est clairement sous le contrôle d'organisations radicales et qui manque de leadership", a déclaré Mme Le Pen lors d'une interview télévisée en France, résumant les motifs de son expulsion. Elle s'est également adressée directement à Weidel, qualifiant l'AfD d'"impuissante".

Les critiques sont vives : L'extrême droite allemande est sans chef !

Meloni ne veut plus être associée à l'AfD

Marine Le Pen, chef de file de l'extrême droite en France

Le Premier ministre italien et leader des "Fratelli d'Italia", Giorgia Meloni (47 ans, membre du groupe parlementaire ECR), a coupé les ponts avec le parti Höcke il y a longtemps. À la suite du scandale Krah, M. Salvini (51 ans), chef de file de leur partenaire de coalition de droite "Lega", a publiquement déclaré qu'il se séparait de l'AfD.

C'est ce même Salvini qui, en tant que ministre de l'intérieur, a interdit l'accès des bateaux de réfugiés aux ports italiens et qui a fait l'éloge de l'autoritaire Vladimir Poutine pendant de nombreuses années.

Un appel à la générosité pour un effort de la dernière chance

Mercredi, Mme Weidel a d'abord contacté le chef du parti de droite autrichien, Herbert Kickl (55 ans). Elle a également appelé Gerolf Annemans (65 ans), chef du parti d'extrême droite néerlandais Vlaams Belang au Parlement européen. Il travaille à une réconciliation avec Mme Le Pen.

Toutefois, pour que l'AfD puisse repartir sur de nouvelles bases, elle doit faire face à des conséquences plus graves que la simple interdiction pour Krah d'apparaître lors de l'élection. Des rapports récents des médias indiquent que les partenaires français considèrent les trois premiers noms de la liste de l'AfD pour les élections européennes comme inacceptables. Selon certains rapports, Petr Bystron (51 ans), numéro deux de la liste, est soupçonné de corruption par le Kremlin. René Aust (37 ans), le troisième, est considéré comme une marionnette de la faction de droite dure de Höcke.

Malheureusement, malgré la menace d'expulsion, le trio a refusé de renoncer à leurs postes lucratifs à Bruxelles et à leurs généreuses pensions de retraite. Ils ont donc entrepris d'explorer toutes les voies possibles, quitte à vivre dans l'obscurité.

Même si l'expulsion de leur groupe peut les conduire à une existence insignifiante : Notre trio n'a montré aucun signe d'abandon de leurs emplois bien rémunérés à Bruxelles et de leurs droits à la retraite.

Le Premier ministre italien Giorgia Meloni et son député Matteo Salvini lors d'un débat parlementaire à la chambre basse du Parlement.

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    Source: symclub.org

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