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Le tribunal administratif de Lunebourg ordonne la fermeture des salles de jeux.

Le tribunal administratif a rejeté une demande de dérogation à l'interdiction des salles de jeux à Celle. Le tribunal a estimé qu'une réglementation sur les difficultés n'était pas appropriée. Tous les détails ici.

Le tribunal administratif de Lunebourg ordonne la fermeture des salles de jeux.

Le tribunal administratif de Lunebourg ordonne la fermeture des salles de jeux.

À l'issue d'une audience, la 5e chambre du tribunal administratif de Lunebourg a rejeté l'action en justice intentée par un exploitant de salle de jeux contre la ville de Celle. L'exploitant demandait l'autorisation d'exploiter une salle d'arcade avec plusieurs machines de jeu sous un même toit.

Depuis plus de cinq ans, le demandeur, une société nationale de centres de jeux, exploitait quatre salles de jeux connectées. Il avait reçu une licence en juillet 2010. Toutefois, le nouveau traité interétatique sur les jeux de hasard, entré en vigueur le 1er juillet 2012, n'autorise plus de telles salles de jeux combinées. La loi fixe également des règles concernant la distance minimale entre les salles de jeux. Une période de transition est prévue jusqu'au 30 juin 2017, au cours de laquelle les opérateurs doivent respecter ces règles s'ils n'ont pas demandé et obtenu une exemption.

Situation initiale du litige

Le 2 novembre 2015, l'opérateur a demandé une dérogation pour éviter un préjudice financier excessif. Le motif invoqué était qu'une fermeture en 2017 entraînerait des pertes importantes, que leur accord avec la ville était à long terme et que leurs investissements ne seraient pas amortis d'ici là. La loi prévoyant de telles exemptions, les autorités pourraient accorder un sursis à la mise en œuvre.

Le 19 février 2016, la ville de Celle a autorisé la construction d'une seule salle de jeux sur le site, mais a rejeté la demande d'exemption le 22 février. La ville a justifié sa décision en déclarant que le demandeur pouvait toujours exploiter une salle de jeux séparée sur le site et utiliser d'autres emplacements en ville si les nouvelles lois étaient respectées. Elle a également souligné la nécessité de tenir compte de la situation financière de l'ensemble de l'entreprise.

Le 17 mars 2016, l'exploitant a déposé une plainte officielle. Il a complété l'argument des difficultés en soulignant que la ruée vers les refus d'exemption à l'échelle nationale serait économiquement irrationnelle.

La décision de la Cour

La 5e chambre de la Cour a conclu que le refus d'exemption était légal. Elle a expliqué que cette réglementation devait être appliquée de manière restrictive et uniquement dans des cas inhabituels non prévus par le législateur. La fermeture de salles de jeux n'est pas une situation inhabituelle, mais une situation que le législateur a anticipée et prévue. La réduction du nombre d'établissements de jeux vise à prévenir la dépendance au jeu. Le tribunal n'a pas vu de contrainte excessive dans le contrat de bail à long terme, étant donné qu'il y avait une période de transition de cinq ans et que le plaignant n'avait pas fait d'efforts perceptibles pour restructurer son entreprise. L'amortissement complet de leurs investissements n'était pas pertinent au regard de la règle du préjudice.

L'appel a été accepté en raison de l'importance de l'affaire. Le tribunal administratif de Lunebourg a actuellement plus de 30 procédures en cours, chacune concernant une dérogation à l'interdiction d'interconnexion ou aux exigences de distance.

Contexte : Le nouveau traité interétatique sur les jeux de hasard

Le traité d'État sur les jeux de hasard (GlüStV) est entré en vigueur le 1er juillet 2012. Outre l'obligation d'obtenir une autorisation pour la construction et l'exploitation d'une salle de jeux, il fixe une distance minimale entre les salles de jeux et interdit les autorisations pour les salles de jeux interconnectées. En avril, la Cour constitutionnelle fédérale (BVerfG) a jugé que l'interdiction des salles de jeux interconnectées prévue par le traité interétatique sur les jeux de hasard était conforme à la Constitution allemande, ce qui renforce la nature complexe du traité interétatique sur les jeux de hasard et les difficultés liées à la mise en œuvre de ses dispositions. L'avenir reste incertain en ce qui concerne le nombre d'exemptions que la loi peut accorder, mais le secteur se battra sans aucun doute.

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Source: www.onlinecasinosdeutschland.com

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