GraNews image de profil GraNews

La commissaire chargée de la lutte contre le racisme explique son point de vue sur cette situation controversée.

Reem Alabali-Radovan (34 ans), membre du parti SPD, est connue pour son style de communication direct.

Lutter contre le racisme de ceux qui détestent Israël : Reem Alabali-Radovan (34, SPD), commissaire...
Lutter contre le racisme de ceux qui détestent Israël : Reem Alabali-Radovan (34, SPD), commissaire du gouvernement fédéral pour l'intégration et la lutte contre le racisme

L'université proteste contre Israël - La commissaire chargée de la lutte contre le racisme explique son point de vue sur cette situation controversée.

La commissaire chargée de l'intégration et, depuis 2022, de la lutte contre le racisme, plaide souvent pour "plus de contre-discours", appelant à une "société civile courageuse qui intervient, prend position - pour les droits de l'homme et contre le racisme".

Elle est l'interviewée parfaite pour aborder la position du gouvernement allemand sur les manifestations de haine antisémite dans les universités allemandes, l'anxiété des étudiants juifs et le démantèlement des camps pro-palestiniens.

► Dans un premier temps, la réponse de la secrétaire d'État a été on ne peut plus vague : "Bien sûr, les étudiants juifs doivent se sentir en sécurité dans nos universités et dans l'ensemble de notre pays. Nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour le garantir. Toute infraction pénale doit être sanctionnée. Nous ne tolérons pas l'antisémitisme".

C'est bien. Et qu'en est-il des activistes du Camp Pali qui ont crié des slogans du Hamas et ont donc été arrêtés ?

► A ce stade, la jeune politicienne du SPD manque de perdre l'équilibre dans son slalom argumentaire : "Nous devons protéger notre discours démocratique, explique-t-elle, faire en sorte que les gens puissent exprimer leurs opinions", "en interagissant avec les autres." L'"échange ouvert et sans crainte" dans les universités est "menacé". Nous devons "rassembler les gens et empêcher la polarisation".

Hm ! Alors, faut-il se débarrasser des agitateurs ou les laisser s'exprimer ? Une liberté totale sans peur... ?

Pourtant, même après cette tangente argumentative, Mme Alabali-Radovan maintient son propre ton, comprend la colère des manifestants mais n'apprécie toujours pas l'antisémitisme. Elle défend ensuite les agitateurs (intifada, "révolution") contre les soupçons généraux de vouloir diffuser de la propagande anti-israélienne.

Nous ne voudrions pas priver notre public de ce passage (supplémentaire) de grandeur - ne serait-ce que pour souligner à quel point cette haute fonction au sein de la Chancellerie fédérale pourrait être cruciale pour notre communauté ?

Lire aussi:

    Source: symclub.org

    GraNews image de profil GraNews
    Analyste chez GraNews, je dévoile les secrets des paris sportifs avec des astuces et des insights pour gagner.