Condamnation à perpétuité pour le meurtrier d'un chien - Suspect recherché en ligne si le matériel génétique est traçable sur le gazon
La jalousie ou la peur de perdre sa fille au profit d'un nouveau partenaire ont-elles motivé le crime ? Les raisons de l'acte ne sont pas claires. Mario G., 38 ans, a clamé son innocence jusqu'à son arrestation.
Malgré ses dénégations, le faisceau d'indices et de preuves circonstancielles a suffi à le faire condamner.
La victime est retrouvée battue à mort sur un chemin de campagne
Le matin du 31 octobre 2023, le PDG de l'entreprise Tino E., âgé de 49 ans, a été brutalement assassiné alors qu'il promenait son labrador, "Keks", sur un chemin isolé. Aucun témoin n'était présent. Seul le chien aurait aperçu le tueur.
Le cadavre a été découvert par un voisin. À l'arrivée de la police, le labrador monte la garde aux côtés de son défunt propriétaire. Les enquêteurs ont vite compris qu'il ne s'agissait pas d'un crime ordinaire.
La peur a conduit à l'installation de caméras de sécurité
Après leur rupture, Anne G. s'est installée avec sa fille en Saxe-Anhalt. Leur relation était instable, ce qui entraînait de fréquentes disputes. Pour apaiser leur anxiété, le couple a installé des caméras de surveillance à leur domicile.
Ces caméras ont capté les images d'un cycliste qui semblait espionner leur propriété. Un expert médico-légal a déclaré que ces images, ainsi que d'autres enregistrements, étaient "probablement" celles de Mario G., un habitant de Leipzig.
Le suspect avait un penchant pour les podcasts de meurtre
Le jour du meurtre, Mario G. a effectué une recherche en ligne sur les conditions météorologiques à Sietzsch, le lieu du crime, situé à environ 25 kilomètres. Il s'y est ensuite rendu en pédalant et a violemment attaqué sa victime. Mario G. portait des vêtements jaune vif, qui ont été photographiés par des caméras de sécurité et retrouvés par la police.
L'historique de ses recherches en ligne était également incriminant. Il s'était renseigné sur la possibilité d'identifier des traces d'ADN dans l'herbe et avait l'habitude d'écouter le podcast "The Perfect Murder".
Malgré l'absence d'aveux et de preuves matérielles, Mario G. a été condamné à une peine minimale de 15 ans de prison en raison des preuves accablantes qui pèsent sur lui. Le verdict n'est pas encore contraignant.
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Source: symclub.org