GraNews image de profil GraNews

L'université cherche à interdire les rassemblements anti-israéliens

Des manifestants anti-israéliens ont l'intention d'établir des camps de démonstration dans des universités renommées, d'abord à Berlin et à Munich, et maintenant à Francfort. Leur cible est la prestigieuse université Goethe, autrefois soutenue par des bienfaiteurs juifs.

Lors de la manifestation du 10 mai, une cinquantaine d'étudiants devant l'université Goethe...
Lors de la manifestation du 10 mai, une cinquantaine d'étudiants devant l'université Goethe n'étaient pacifiques qu'en apparence, mais criaient des slogans du Hamas. À partir de lundi, les détracteurs d'Israël veulent installer un camp sur le terrain de l'université Goethe.

Anticipation des troubles civils à Francfort - L'université cherche à interdire les rassemblements anti-israéliens

Des partisans de la cause palestinienne envisagent d'établir un camp sur le campus Westend à partir de lundi. Les autorités de Francfort ont approuvé ce projet, invoquant le droit de réunion et la liberté d'expression.

L'administration de l'université s'inquiète toutefois, évoquant les troubles survenus dans d'autres villes où des camps similaires ont été établis. Elle étudie actuellement les possibilités juridiques d'empêcher la mise en place du camp tel qu'il a été conçu.

Les cris de haine des manifestants

La première manifestation anti-israélienne de l'université Goethe, le 10 mai, semblait pacifique à première vue, mais les choses ont tourné au vinaigre lorsque les étudiants ont crié le slogan interdit du Hamas. "De la rivière à la mer, la Palestine sera libre". Ce slogan fait directement référence à l'éradication d'Israël, du Jourdain à la mer Méditerranée.

La police a dû intervenir lors de l'occupation de l'Université libre (FU) à Berlin

Plainte pénale déposée

Les dirigeants de l'université Goethe ont déposé une plainte auprès de la police. Le président Schleiff s'est exprimé vendredi : "Je ne peux pas supporter que des slogans antisémites soient diffusés dans nos locaux". Bien qu'il soit légitime de s'opposer aux actions d'Israël à Gaza, le président a ajouté : "Je ne vois pas la nécessité d'installer un camp au centre du campus pendant toute une semaine".

Il a également insisté sur le fait que "Le harcèlement et l'insulte ne sont pas des tactiques de protestation appropriées, pas plus que la violence psychologique ou même physique ou l'occupation.

Une unité de police spécialisée dans les manifestations a observé la manifestation anti-israélienne du 10 mai, au cours de laquelle des slogans du Hamas ont été criés

Le commissaire à l'antisémitisme de Hesse, Uwe Becker (CDU), applaudit la résolution de l'université, mais prévient : "Il est effrayant de voir la haine contre Israël se propager encore plus dans une autre institution. L'antisémitisme de gauche et l'animosité des islamistes à l'égard des Juifs se rejoignent". Tout le monde devrait être en alerte.

Le camp de protestation devrait durer une semaine. Les craintes d'une haine manifeste à l'égard d'Israël et d'éventuelles émeutes s'intensifient.

Lire aussi:

    Source: symclub.org

    GraNews image de profil GraNews
    Analyste chez GraNews, je dévoile les secrets des paris sportifs avec des astuces et des insights pour gagner.