Débat sur les tracts de la police fédérale relatifs aux LGBTQ. - Les officiers de police ne peuvent-ils pas s'informer sur les noms civils au CSD ?
☝️ Il a été découvert que les forces de l'ordre fédérales ont reçu des instructions sur la manière d'agir avec les participants à la manifestation de Christopher Street.
Le dépliant dit ceci : "Utilisez le même langage qu'eux. Utilisez les noms et les pronoms qu'ils préfèrent pour eux-mêmes" et "Ne demandez jamais leur 'vrai' nom (deadname). Le nom qu'ils utilisent pour se présenter est leur vrai nom". (Note de l'éditeur : Le nom mort est l'ancien nom d'une personne transgenre, qui peut encore figurer sur sa carte d'identité et qui est son nom légal).
Cela signifie-t-il qu'il est désormais interdit aux policiers de demander des noms officiels lors de cet événement ?
Robert Dvorak, porte-parole de l'inspection de la police fédérale de Hanovre, explique : "Nous avons donné à nos agents ces cartes de poche pour les aider à interagir de manière respectueuse avec les personnes LGBTQ. L'objectif est avant tout de désamorcer les situations. Si nous rencontrons une personne nommée Claudio qui préfère être appelée Claudia, nous l'appellerons Claudia au cours de la conversation. Toutefois, lorsque nous recueillons des informations personnelles, nous notons le nom figurant sur la pièce d'identité, qui est le nom légalement reconnu".
Gregor Golland, chef adjoint du groupe parlementaire CDU en Rhénanie-du-Nord-Westphalie : "Cette tendance dite "woke" pose un problème de sécurité. Les gens doivent pouvoir être identifiés par leur vrai nom et leur vrai sexe. Il est inacceptable que notre société se laisse abuser de la sorte. La loi s'applique à tous, y compris aux forces de l'ordre".
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Source: symclub.org