Les chercheurs publient les dernières découvertes sur un sujet - Les habitants des régions côtières jouissent d'un plus grand bien-être.
Des scientifiques de l'Institut flamand de la mer (VLIZ) ont étudié les raisons pour lesquelles les personnes vivant le long de la côte semblent en meilleure santé et plus énergiques que celles vivant à l'intérieur des terres.
Relation entre la brise de mer et le système immunitaire
"De nombreux indices et preuves suggèrent que l'air marin est bénéfique pour l'homme", déclare Maarten De Rijke, responsable de la recherche, dans un article du journal belge "Het Nieuwblad". Le VLIZ, ainsi que les universités de Gand et d'Anvers, ont maintenant découvert le lien entre l'air marin et le système immunitaire.
Mais comment ce lien s'établit-il ?
C'est très simple : L'eau de mer regorge de bactéries et d'organismes microscopiques dont les déchets se retrouvent dans l'eau. Lorsque les vagues s'écrasent, des aérosols microscopiques sont libérés dans l'air. Nous inhalons ensuite ces aérosols.
Selon De Rijke, "ces bactéries et leurs sécrétions stimulent le système immunitaire. La théorie veut que le contact permanent avec les bactéries, les virus, les champignons et leurs sous-produits puisse supprimer les réactions corporelles nocives telles que l'inflammation, le diabète et le cancer".
Pour réaliser cette étude, les chercheurs ont utilisé des cellules rénales humaines modifiées. "Nous avons soumis ces cellules à des aérosols concentrés provenant de l'air marin", explique De Rijke. Les cellules changent de couleur au cours d'une réponse immunitaire. "Nous avons constaté une réaction après la première exposition, mais il faut maintenant poursuivre les recherches pour déterminer l'importance de cet impact."
M. De Rijke souligne qu'il ne s'agit probablement que d'un effet de précaution. "La mer n'est pas un remède, l'air marin ne peut pas guérir les maladies graves. Toutefois, il suffirait d'un week-end passé sur la côte pour constater un changement dans les cellules. "Nous soupçonnons cependant qu'une durée plus longue est nécessaire avant qu'un effet protecteur n'apparaisse", déclare De Rijke.
Il est intéressant de noter que lors de la pandémie de COVID-19, les résidents côtiers semblaient moins sensibles au stress. En outre, des études montrent que l'air marin contient des sucres et des acides gras qui ont un impact sur les protéines impliquées dans le développement du cancer. Une étude réalisée en 2020 par l'université de Gand (Belgique) montre que la communauté côtière connaît moins de cas de cancer du poumon.
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Source: symclub.org