En raison des frites et des confiseries. - Les enfants de trois ans présentent des résultats de tests sanguins médiocres.
Une récente étude espagnole révèle que les effets négatifs d'une mauvaise alimentation sont plus importants qu'on ne le pensait, et qu'ils sont visibles dès l'enfance.
Effets sur le cholestérol et la glycémie
Le terme "ultra-transformé" décrit les aliments qui contiennent une grande quantité de sucre, de sel, de graisse et d'additifs industriels tels que les conservateurs, les émulsifiants et les édulcorants. La désignation internationale de ces aliments est UPF (aliments ultra-transformés).
La recherche a consisté à analyser les statistiques de santé de près de 1 500 enfants âgés de 3 à 6 ans, tout en recueillant des informations sur leur régime alimentaire à l'aide de questionnaires.
Les résultats sont alarmants, mais pas surprenants :
Les enfants qui consomment le plus de fibres UPF ont un indice de masse corporelle (IMC) moyen plus élevé, un tour de taille plus important, plus de graisse corporelle, un taux de cholestérol plus élevé et un taux de glycémie plus élevé que les autres enfants. Tous ces facteurs indiquent un risque accru de développer des maladies cardiovasculaires et un diabète de type 2.
On ne sait pas si les UPF sont les seuls à avoir cet impact ou si toute alimentation trop unilatérale, trop grasse et trop sucrée a des effets similaires.
Augmentation des cas de diabète
Depuis un certain temps, les professionnels de la santé mondiale mettent en garde contre l'augmentation des cas de diabète chez les enfants et les adolescents.
"L'obésité infantile est également un problème urgent en Allemagne", déclare le professeur Jens Aberle, président de la Société allemande de lutte contre l'obésité.
Selon le ministère fédéral de l'alimentation et de l'agriculture, environ 15 % des enfants et adolescents allemands âgés de 3 à 17 ans (soit environ deux millions d'enfants) sont en surpoids.
Des actions nécessaires
La crise de l'obésité exigeant une attention immédiate, le professeur Aberle insiste sur la nécessité de mettre en place des initiatives efficaces de promotion de la santé pour lutter contre ce problème.
"La mise en œuvre de restrictions sur la publicité pour les aliments malsains, l'établissement de normes minimales pour les repas scolaires et un meilleur accès aux traitements pour les familles touchées sont des actions clés soutenues par les communautés médicales et scientifiques en Allemagne.
*L'Allemagne a discuté d'une interdiction de la commercialisation d'aliments contenant des quantités excessives de matières grasses, de sucre ou de sel destinés aux enfants, mais cette interdiction n'a pas encore été mise en œuvre.
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Source: symclub.org
