Mise au point d'une puce de décodage de la pensée - Le dispositif cérébral d'Elon Musk soulève des questions
Il y a quelques semaines, Elon Musk, un célèbre millionnaire américain spécialisé dans la technologie, a montré Noland Arbaugh portant sa puce cérébrale Neuralink - un moment révolutionnaire dans le domaine de la science médicale. Dans cette incroyable vidéo, Noland Arbaugh est devenu la première personne à faire fonctionner le curseur d'un jeu vidéo à l'aide de la seule force de son cerveau.
L'implant cérébral est conçu pour aider les personnes paralysées à reprendre le contrôle de leur vie. Arbaugh fait partie de l'essai de six ans mené par Neuralink pour garantir la sécurité et l'efficacité du dispositif.
Cependant, des problèmes sont apparus depuis lors. Le système de Neuralink, qui comporte 1024 électrodes et 64 "fils" plus fins qu'un cheveu humain, a rencontré son premier obstacle.
Des électrodes malhonnêtes
L'implant cérébral recueille des informations sur l'activité neuronale et les intentions de mouvement dans le cerveau et les convertit en actions sur l'ordinateur.
Mais un problème est survenu, comme l'indique un billet de blog: "Après l'opération, un certain nombre de filaments se sont rétractés du cerveau, entraînant une réduction générale des électrodes fonctionnelles".
Neuralink n'a donc pas pu évaluer l'efficacité du système électrodes-filaments et n'a pas su déterminer quels fils s'étaient détachés.
Neuralink a donc adapté son algorithme d'enregistrement pour qu'il soit plus sensible aux signaux neuronaux et a amélioré les techniques permettant de traduire ces signaux en mouvements du curseur et en interactions avec l'utilisateur.
La société a envisagé d'extraire l'implant, mais a écarté cette solution car elle ne présentait pas de danger immédiat pour la santé de M. Arbaugh.
Néanmoins, M. Arbaugh est ravi d'être le premier sujet humain à tester l'implant : "Je peux maintenant me détendre dans mon lit et me livrer à des jeux sans fin !
Il passe une semaine entière à participer à des sessions de recherche, jusqu'à huit heures par jour, et utilise la puce en privé pendant plus de dix heures le week-end.
Sa motivation à participer au projet Neuralink vient de sa conviction personnelle que ce projet pourrait transformer le monde.
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Source: symclub.org