Mère portant une bouteille et son chien. - Le chasseur Kuno assure la survie des faons.
"J'ai maintenant ces petites créatures. Je m'efforce de les maintenir en vie et j'espère les élever." C'est ce que dit Pötzsch alors qu'il nourrit une biche de deux semaines au biberon. Il le fait toutes les deux heures, tout au long de la journée. "Je suis essentiellement leur mère, avec l'aide de mes chiens", décrit l'éleveur de gibier d'Audenhain, qui héberge de nombreux cerfs, sangliers et chevreuils.
Pötzsch, qui gagne de l'argent grâce à la production de saucisses de cerf, est un sauveteur de cerfs pour une raison bien précise : il a une grande expérience dans ce domaine. Il possède une grande expérience dans ce domaine : "Dans la nature, ces délicates créatures seraient condamnées". Il faut environ six semaines à M. Pötzsch pour confirmer avec certitude que les faons survivront.
Les faons sauvés ont besoin d'aide
Le sort des faons ne laisse pas Pötzsch indifférent : l'une des filles est orpheline de mère, celle-ci ayant été renversée par une voiture. "L'autre a été secourue par des sauveteurs d'animaux, mais la mère l'a rejetée", explique-t-il avec colère. Cela arrive souvent : les faons se retrouvent avec l'odeur de l'homme sur eux et leur mère les rejette. "Ils utilisent des drones pour protéger les jeunes des moissonneuses-batteuses, mais ils s'en approchent beaucoup trop et les effraient", déplore M. Pötzsch.
Le centre de secours improvisé de Pötzsch restera ouvert jusqu'à la fin du mois de juin, et il attend avec impatience d'autres faons dans les semaines à venir. Emma, la chienne de Pötzsch, prend un grand plaisir à s'occuper de ces faons : "Elle agit comme une mère de substitution et les lèche".
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Source: symclub.org