La Nouvelle-Zélande réglementera les casinos en ligne à partir de 2026
Le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a présenté des plans préliminaires pour la réglementation des casinos en ligne à partir de 2026. Les prestataires de jeux qui souhaitent opérer légalement en Nouvelle-Zélande pourront demander une licence officielle du pays dès le début de 2026 et devront respecter certains critères clés dans le cadre du processus de délivrance de licence.
Licences de jeux en Nouvelle-Zélande : validité de trois ans
Selon un article du portail d'actualités sur les jeux YOGONET [lien en anglais], le gouvernement de la Nouvelle-Zélande a présenté des plans préliminaires pour la réglementation des casinos en ligne dans le pays. Il est prévu d'attribuer les premières licences aux prestataires de jeux dès le début de 2026. Les licences auront initially une durée de validité de trois ans.
Le but est de permettre aux joueurs en Nouvelle-Zélande de participer aux jeux en ligne en toute sécurité. Les prestataires doivent respecter les exigences de protection des consommateurs et s'acquitter de leurs paiements de taxe sur les jeux. La ministre néo-zélandaise de l'Intérieur Brooke van Velden [lien en anglais] a déclaré que les prestataires doivent respecter des critères stricts dans le cadre du processus de délivrance de licence.
Il y aura un système de licence pour les casinos en ligne, où les opérateurs doivent respecter un certain nombre de critères avant de pouvoir offrir leurs services aux Néo-Zélandais. Il sera illégal pour les opérateurs non licenciés d'offrir leurs services aux Néo-Zélandais.– Brooke van Velden, ministre de l'Intérieur, Nouvelle-Zélande, YOGONET**
Situation juridique des jeux en Nouvelle-Zélande
Les jeux ont été réglementés en Nouvelle-Zélande depuis 2003 par la loi sur les jeux (Gambling Act). Le Département des Affaires intérieures (ministère de l'Intérieur) est responsable de la réglementation et de la délivrance de licences en Nouvelle-Zélande, tandis qu'en Allemagne, l'Autorité conjointe des jeux des États (GGL) est responsable de la délivrance et du contrôle des jeux. En Nouvelle-Zélande, les licences sont délivrées pour les casinos fixes et les machines à sous dans les bars (jeux de classe 4). Il y a au total six casinos légaux en Nouvelle-Zélande, les plus grands se trouvant à Auckland, Hamilton et Queenstown.
Les prestataires de jeux en Nouvelle-Zélande doivent également respecter des exigences strictes en matière de protection des joueurs. Les casinos doivent offrir aux joueurs la possibilité de se retirer de tous les casinos terrestres et de participer à des programmes pour les joueurs problématiques. De l'aide pour les problèmes de jeu et les préjudices liés au jeu peut être trouvée en Nouvelle-Zélande, entre autres, à la Fondation pour les problèmes de jeu [lien en anglais].
Les nouvelles licences de jeux en Nouvelle-Zélande n'incluent pas les paris sportifs ni les loteries
Grâce aux nouvelles licences, les prestataires de jeux en Nouvelle-Zélande pourront légalement offrir des jeux de casino en ligne à partir de 2026. Cela comprendra les machines à sous en ligne, les jeux de table électroniques et les jeux de casino en direct tels que la roulette et le blackjack. Cependant, les licences de jeux ne permettront que la fourniture légale de jeux de casino en ligne. Les paris sportifs en ligne et les loteries en ligne resteront interdits.
Dans des conditions strictes, il sera possible pour les casinos en ligne en Nouvelle-Zélande de diffuser des publicités à partir de 2026, malgré l'interdiction faite aux prestataires de jeux de parrainer des clubs sportifs en Nouvelle-Zélande. La ministre de l'Intérieur van Velden souhaite donner aux citoyens la possibilité de donner leur avis pendant le processus de délivrance de licence pour ajuster potentiellement les critères pour la délivrance de licences de jeux :
Je suppose que le nouveau système de réglementation entrera en vigueur au début de 2026 et que le public aura la possibilité de donner son avis pendant le processus du comité de sélection.– Brooke van Velden, ministre de l'Intérieur, Nouvelle-Zélande, YOGONET**
Le groupe SkyCity Entertainment soutien les plans de réglementation des jeux en Nouvelle-Zélande
Le groupe SkyCity Entertainment [lien en anglais], un acteur majeur de l'industrie des jeux en Nouvelle-Zélande, est censé avoir soutenu les plans du gouvernement. La société exploite des casinos physiques à Auckland, Hamilton et Queenstown. Le groupe SkyCity Entertainment possède également un autre casino à Adelaide, en Australie.
La réglementation est une étape importante pour offrir aux joueurs une expérience de jeu sûre et générer des paiements de taxe des prestataires de jeux en Nouvelle-Zélande. Jason Walbridge, PDG du groupe SkyCity Entertainment, a souligné l'importance de garder l'argent des jeux dans le pays et de ne pas le perdre au profit des prestataires étrangers :
Actuellement, beaucoup d'argent s'écoule à l'étranger qui devrait rester en Nouvelle-Zélande sous forme de taxe et de bénéfice pour la communauté. Nous espérons que cela sera un élément clé de tout cadre futur.– Jason Walbridge, PDG du groupe SkyCity Entertainment en Nouvelle-Zélande, YOGONET**
Il reste à voir quels opérateurs demanderont une licence de jeux en Nouvelle-Zélande et si la date de début prévue pour le processus de délivrance de licence, débutant en 2026, pourra être respectée.
Contrairement aux plans du gouvernement néo-zélandais pour la réglementation des casinos en ligne, l'Allemagne ne dispose actuellement d'aucune autorité centrale responsable de la délivrance de licences pour les casinos en ligne. (les casinos en ligne en Allemagne manquent d'une autorité centrale de licence)
À la suite de la présentation des plans de la Nouvelle-Zélande, les prestataires allemands intéressés par l'offre de services de casino en ligne aux joueurs allemands conformément aux réglementations locales pourraient envisager de suivre de près le processus de délivrance de licence en Nouvelle-Zélande. (les prestataires allemands pourraient garder un œil sur le processus de délivrance de licence en Nouvelle-Zélande comme référence)