Se passer d'Instagram et d'autres plateformes similaires pendant une semaine. - Faire une pause dans les médias sociaux peut renforcer l'estime de soi.
Les personnes qui ne correspondent pas au moule "parfait" ont recours à des filtres pour se mettre en valeur sur les plateformes de médias sociaux.
Une étude menée au Canada par des chercheurs de l'université de York a montré les conséquences de ce phénomène - ou plutôt, ce que ressentent les femmes une fois qu'elles ne sont plus entourées de cette perfection.
Des changements qui durent une semaine
Les chercheurs ont divisé un groupe de 66 étudiantes en psychologie en deux : 33 d'entre elles ont été invitées à s'éloigner de Facebook, Instagram et autres plateformes similaires pendant une semaine. L'autre groupe a conservé son comportement habituel. Avant l'étude, toutes les participantes ont été longuement interrogées sur leur estime de soi et leur image corporelle. Cet entretien a été répété après la semaine de test. Le résultat ? Des améliorations significatives de l'estime de soi et de l'image de son propre corps pour le groupe sans médias sociaux, tandis que les autres sont restés inchangés.
Jennifer Mills, psychologue et coauteur de l'étude, qualifie ces améliorations d'impacts significatifs qui ne sont pas couramment observés dans la recherche en psychologie. Elle souligne que ces effets sont plus prononcés chez les jeunes femmes.
L'impact de la désintoxication des médias sociaux
Mme Mills estime que deux facteurs sont à l'origine de ces changements : d'une part, le fait que les participantes n'ont plus eu à se comparer à d'autres femmes, ce qui peut être incroyablement éprouvant, et d'autre part, le fait qu'elles ont passé plus de temps à faire des activités authentiques. "Si nous passons moins de temps sur les médias sociaux et que nous nous engageons plutôt dans des activités de la vie réelle, comme rencontrer des amis, prendre l'air et faire de l'exercice physique, nous pourrions potentiellement combler le vide laissé par les médias sociaux", explique-t-elle.
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Source: symclub.org