La brigade criminelle débarque à l'improviste sur le plateau de tournage. - En raison de la présence d'un corps carbonisé, il s'agit d'un véritable thriller policier qui fait avancer l'enquête de la police.
Dans l'émission télévisée "Funkensommer" (20h15 sur la première chaîne), un immeuble de bureaux désert prend feu. Dans la foulée, on découvre le corps d'une femme enveloppée d'une écharpe. L'incendie visait-il à dissimuler un homicide ? S'agit-il de l'auteur du crime ou d'une spectatrice malveillante ? Comme le prévoit le scénario, les inspecteurs Blohm (Johanna Wokalek) et Eden (Stephan Zinner) sont censés interroger les témoins et montrer des photos de la victime de l'incendie.
Pour créer le cadavre, un costumier et un maquilleur ont fabriqué un mannequin représentant la victime de l'incendie. Ils ont photographié le mannequin, mais l'imprimante a cessé de fonctionner en raison d'une grève. Dans un sauve-qui-peut de dernière heure, l'accessoiriste a demandé l'aide de l'atelier de reprographie le plus proche pour publier ces photos en haute brillance.
En voyant le contenu graphique des photos, les employés de l'atelier ont prévenu les forces de l'ordre. Lorsque l'accessoiriste est arrivé pour récupérer les tirages, il a rencontré des inspecteurs de l'unité des meurtres ! En escortant le membre de l'équipe de télévision jusqu'à un lieu de travail vacant à Munich pour les scènes se déroulant dans un commissariat de police, une atmosphère tendue s'est installée dans l'air.
Cinq officiers sérieux et morts sont entrés et ont dit : "La fête est finie maintenant"", se souvient le producteur Hamid Baroua (47 ans) à propos de cet "appel de la police". Baroua a supposé que son arrestation était imminente : "J'ai aperçu les armes à la ceinture et je me suis dit : "C'est ça, ce n'est pas moi, c'est l'autre : Ça y est, ce n'est pas moi, c'est la fin du film".
Les forces de l'ordre ont cherché à s'assurer que la victime de l'incendie figurant sur les photos n'était pas un corps réel, éventuellement lié à un vrai meurtre, ou que les images d'une vraie victime de l'incendie seraient propagées.
"Ces photos étaient d'un réalisme déconcertant. Un triomphe important pour nos experts en SFX (effets spéciaux)".
Heureusement, le costumier avait filmé un documentaire sur la création de ces mannequins de victimes d'incendie outrageusement convaincants. La confusion a pu être rapidement dissipée dans les coulisses du commissariat de télévision.
Baroua avoue : "Je pense que les flics sont allés dans des endroits plus bizarres. Mais après avoir éclairci les choses, ils ont apprécié. Je suppose qu'ils en rient encore aujourd'hui !
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Source: symclub.org