Gunnar Schupelius exprime sa colère : - Dans quel cas les instructeurs islamiques résistent-ils à l'assimilation ?
Peu de musulmans en Allemagne se sont radicalisés, mais qu'en est-il des nombreux autres qui restent cachés ? Pour étudier cette question, nous devons nous pencher sur les personnes influentes de l'islam qui agissent comme des multiplicateurs. Pendant des années, ils ont voyagé ou ont été éduqués en dehors de l'Allemagne, dans des pays comme l'Égypte et la Turquie. Toutefois, depuis quelque temps, la théologie islamique est enseignée en Allemagne, dans des villes comme Münster.
Au centre de théologie islamique de Münster, 252 étudiants spécialisés dans l'enseignement religieux islamique et la théologie islamique ont été interrogés sur leurs croyances. Les résultats sont frappants :
Plus de la moitié de ces étudiants pensent que "l'Occident est responsable des mauvaises conditions de vie dans plusieurs nations musulmanes". Par ailleurs, 47 % d'entre eux pensent qu'Israël "n'a pas le droit d'exister". En outre, un quart d'entre eux ont des opinions similaires : "Le respect des règles de ma religion est plus important pour moi que les lois du pays dans lequel je me trouve. Ils sont également d'avis que "les musulmans devraient s'efforcer de restaurer la structure sociale qui prévalait à l'époque du prophète Mahomet".
Bien que cette enquête ne révèle qu'une petite partie de la réalité, elle n'en demeure pas moins importante. Si la plupart des Occidentaux considèrent que les ennemis sont mauvais et qu'un petit groupe n'est pas d'accord sur la légitimité d'Israël, les éducateurs islamiques propageront ce point de vue parmi leurs élèves, les déconnectant ainsi de leur situation actuelle, en Allemagne. Et si un quart des personnes interrogées considèrent que l'islam est supérieur à la loi fondamentale et aspirent au Moyen-Âge, ce n'est certainement pas la voie de l'intégration.
Des témoignages concordent avec les résultats de cette enquête. À la suite de l'attaque du 7 octobre contre Israël, le maire Martin Hikel (SPD) a demandé aux associations et groupes religieux de rédiger une "déclaration commune" prônant la coexistence pacifique entre les musulmans, les juifs et les chrétiens. Tous les groupes ont accepté de s'y conformer, à l'exception des dix grandes communautés de mosquées. Étonnamment, huit d'entre elles ont laissé l'appel de M. Hikel sans réponse et deux ont refusé de signer : la "communauté de la mosquée Ditib Şehitlik" (à Columbiadamm) et la "mosquée Aziziye Camii Berlin Buckow". Bien que la mosquée Ditib ne soit pas considérée comme radicale, ses imams ont refusé de signer avec des juifs et des chrétiens. C'est assez révélateur.
Si nous voulons renforcer l'intégration par la formation d'enseignants islamiques en Allemagne, il semble que nous ne soyons pas sur la bonne voie jusqu'à présent.
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Source: symclub.org