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Aujourd'hui, on attend des personnes âgées qu'elles s'occupent de nos enfants d'âge préscolaire.

L'Allemagne est confrontée à une grave pénurie de puéricultrices dans ses crèches, avec un déficit estimé à 100 000 professionnelles à l'échelle nationale. Parallèlement, 430 000 places de crèches supplémentaires sont nécessaires pour répondre à la demande croissante. La situation est devenue...

Il manque environ 100 000 spécialistes pédagogiques dans les crèches allemandes.
Il manque environ 100 000 spécialistes pédagogiques dans les crèches allemandes.

Les contraintes liées à la garde d'enfants en limitent l'accès. - Aujourd'hui, on attend des personnes âgées qu'elles s'occupent de nos enfants d'âge préscolaire.

Les autorités locales de Basse-Saxe ont fait part vendredi de leurs projets pour maintenir des services de garde d'enfants cohérents. Selon Marco Trips (52 ans), président de l'association des villes et municipalités, la situation actuelle en matière de garde d'enfants n'est pas fiable en raison d'un manque de personnel. Pour remédier à ce problème, l'association propose de faire appel à des parents, à des puéricultrices à la retraite ou à d'autres personnes qualifiées susceptibles de donner un coup de main.

Toutefois, Trips insiste sur le fait que ce travail devrait être rémunéré et ne devrait pas être effectué à titre bénévole. À l'heure actuelle, deux spécialistes de l'éducation sont requis par groupe de garderie. À l'avenir, une "personne qualifiée" pourrait soutenir un spécialiste pendant une période limitée. Néanmoins, M. Trips estime que ce n'est pas suffisant. Il propose une répartition entre les temps "centraux" et les temps "périphériques".

Pendant les heures principales (environ quatre heures par jour), deux spécialistes en pédagogie devraient assurer l'enseignement. Les heures restantes, pendant lesquelles ils offriront des "soins qualifiés", pourront être couvertes par un spécialiste et une autre personne. Trips estime qu'il n'est pas possible de maintenir les normes éducatives pendant plus de huit heures.

Les usagers des crèches peuvent voter sur l'opportunité d'employer des parents et des retraités dans les crèches.

Moderniser la formation des éducateurs et en faire une activité rémunérée

Les autorités de Basse-Saxe préconisent de passer à une formation basée sur la pratique, à l'instar de ce qui est déjà mis en œuvre dans d'autres États fédéraux. Les stagiaires travailleront trois jours par semaine dans une crèche, où ils participeront à l'accueil des enfants, et suivront les cours de l'école professionnelle les deux autres jours. En échange, ils recevront un salaire de 1 300 à 1 500 euros par mois.

Actuellement, les personnes qui souhaitent devenir éducateurs en Basse-Saxe doivent suivre un programme de formation de deux ans dans un établissement d'enseignement professionnel. Elles commencent par une formation d'assistant socio-éducatif, mais n'acquièrent que très peu d'expérience pratique dans les crèches. Il n'y a pas non plus de rémunération.

Jan Arning (55 ans), directeur général de l'association des villes de Basse-Saxe, espère que ce changement rendra la formation plus attrayante. "Les crèches ne peuvent pas fonctionner sans puéricultrices.

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Source: symclub.org

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